Le MRAP horrifié par la tuerie de Toulouse
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Le MRAP est horrifié par la tuerie qui a eu lieu ce matin, 19 mars, devant une école juive de Toulouse, faisant 4 morts dont 3 enfants. Le fait que les victimes soient des enfants que le tueur a poursuivi jusqu’à l’intérieur de l’école ajoute l’horreur à l’horreur.
Le MRAP s’incline devant la douleur des familles, des amis des victimes. Les familles meurtries doivent rencontrer l’expression de la solidarité unanime.
S’il est trop tôt pour tirer des conclusions, cette tuerie comporte des similitudes avec les assassinats de militaires la semaine dernière dans le sud ouest. Les conditions dans lesquelles ces actes horribles ont été commis, le choix de victimes d’origine maghrébine, antillaise ou d’enfants et d’un professeur d’une école juive, laissent craindre des mobiles racistes. Dans le cas de l’établissement scolaire Ozar Hatorah de Toulouse, l’acte antisémite ne fait aucun doute. Si la douleur des proches reste la même la sélection des victimes en fonction de leurs origines relève de la barbarie absolue et impose une mobilisation de toute la société au-delà du travail d’investigation.
Trop de douleurs, trop de similitudes, trop d’interrogations, l’enquête doit aboutir au plus vite. il nous appartiendra dès demain de nous interroger sur le climat dans lequel s’inscrit cet acte antisémite.
L’heure est aujourd’hui au recueillement.
Paris, le 19 mars 2012.
Le MRAP s’incline devant la douleur des familles, des amis des victimes. Les familles meurtries doivent rencontrer l’expression de la solidarité unanime.
S’il est trop tôt pour tirer des conclusions, cette tuerie comporte des similitudes avec les assassinats de militaires la semaine dernière dans le sud ouest. Les conditions dans lesquelles ces actes horribles ont été commis, le choix de victimes d’origine maghrébine, antillaise ou d’enfants et d’un professeur d’une école juive, laissent craindre des mobiles racistes. Dans le cas de l’établissement scolaire Ozar Hatorah de Toulouse, l’acte antisémite ne fait aucun doute. Si la douleur des proches reste la même la sélection des victimes en fonction de leurs origines relève de la barbarie absolue et impose une mobilisation de toute la société au-delà du travail d’investigation.
Trop de douleurs, trop de similitudes, trop d’interrogations, l’enquête doit aboutir au plus vite. il nous appartiendra dès demain de nous interroger sur le climat dans lequel s’inscrit cet acte antisémite.
L’heure est aujourd’hui au recueillement.
Paris, le 19 mars 2012.