Lise London : le MRAP rend hommage à une grande militante
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C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre de décès de Lise LONDON-RICOLL. Le MRAP assure sa famille et ses amis de sa profonde sympathie.
Il tient à rendre hommage à une femme d’engagement qui n’a jamais renoncé à l’idéal de justice, de fraternité, de démocratie et de paix qui fut toujours le sien et celui de sa famille.
Le MRAP tient particulièrement à saluer son combat contre le fascisme, que ce soit à travers son engagement dans les Brigades internationales aux cotés de ses « frères espagnols » ou dans la Résistance contre le nazisme qui lui vaudra d’être déportée au camp des femmes de Ravensbrück, puis envoyée dans les Kommandos de Buchenwald, où elle vécut, dans la solidarité indéfectible avec ses compagnes de souffrance, l’horreur de la faim, du froid, des coups, des fours crématoires et des marches forcées au moment de l’avance des troupes soviétiques et étasuniennes.
Sa lucidité, chèrement acquise au moment des procès de Prague, lui fera ensuite n’avoir de cesse de condamner la terreur stalinienne, sans jamais renoncer à ses idéaux partagés avec son compagnon de résistance et de vie, Arthur-Gérard London.
Plus récemment, elle consacra plusieurs années de sa vie à aller sans cesse porter témoignage dans les écoles de l’horreur du nazisme et du fascisme. Cette mission qu’elle se donna est au cœur même de la démarche fondamentale du MRAP d’éducation contre toutes les formes de racisme.
Une grande dame vient de disparaître, sachons honorer sa mémoire dans l’action déterminée contre le racisme et tous les vents mauvais d’aujourd’hui.
Paris, le 3 avril 2012.
Il tient à rendre hommage à une femme d’engagement qui n’a jamais renoncé à l’idéal de justice, de fraternité, de démocratie et de paix qui fut toujours le sien et celui de sa famille.
Le MRAP tient particulièrement à saluer son combat contre le fascisme, que ce soit à travers son engagement dans les Brigades internationales aux cotés de ses « frères espagnols » ou dans la Résistance contre le nazisme qui lui vaudra d’être déportée au camp des femmes de Ravensbrück, puis envoyée dans les Kommandos de Buchenwald, où elle vécut, dans la solidarité indéfectible avec ses compagnes de souffrance, l’horreur de la faim, du froid, des coups, des fours crématoires et des marches forcées au moment de l’avance des troupes soviétiques et étasuniennes.
Sa lucidité, chèrement acquise au moment des procès de Prague, lui fera ensuite n’avoir de cesse de condamner la terreur stalinienne, sans jamais renoncer à ses idéaux partagés avec son compagnon de résistance et de vie, Arthur-Gérard London.
Plus récemment, elle consacra plusieurs années de sa vie à aller sans cesse porter témoignage dans les écoles de l’horreur du nazisme et du fascisme. Cette mission qu’elle se donna est au cœur même de la démarche fondamentale du MRAP d’éducation contre toutes les formes de racisme.
Une grande dame vient de disparaître, sachons honorer sa mémoire dans l’action déterminée contre le racisme et tous les vents mauvais d’aujourd’hui.
Paris, le 3 avril 2012.