Le MRAP s’élève contre une vision purement sécuritaire des politiques migratoires
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En maintenant l’ensemble de la politique d’immigration dans le champ de compétence exclusif du ministère de l’intérieur le gouvernement s’inscrit dans la continuité du gouvernement précédent.
Les naturalisations, les flux migratoires, l’asile politique sont donc adossé à la politique sécuritaire.
Là ou un geste fort s’imposait pour rompre avec une politique qui pendant 5 ans a systématiquement présenté les étrangers comme un risque pour la nation, le gouvernement a choisi le renoncement.
Il suffisait pour donner les gages d’une rupture avec le politique de stigmatisation des immigrés de rattacher, comme par le passé, les questions d’immigration, d’asile, et de naturalisation à d’autres ministères.
Le choix du ministère de l’intérieur pour gérer les questions d’immigration, est un geste politique inverse et un gage donné à la frange la plus xénophobe de l’électorat.
L’exemple de la politique précédente atteste que la démocratie n’a rien a gagner dans cette orientation politique, in fine c’est toujours l’extrême-droite qui ramasse la mise des mauvais calculs électoraux.
Par un tel choix politique le gouvernement ne récupéra rien dans la frange xénophobe de l’électorat mais perdra tout auprès de ceux qui attendaient une gestion plus humaine des flux migratoires.
Le MRAP espère vivement que cette intégration de l’immigration au ministère de l’intérieur n’est que temporaire et qu’une nouvelle répartition des responsabilités interviendra , après les législatives, rattachant les questions d’immigration à d’autres ministères, en particulier celui des affaires sociales.
Paris, le 29 mai 2012.
Là ou un geste fort s’imposait pour rompre avec une politique qui pendant 5 ans a systématiquement présenté les étrangers comme un risque pour la nation, le gouvernement a choisi le renoncement.
Il suffisait pour donner les gages d’une rupture avec le politique de stigmatisation des immigrés de rattacher, comme par le passé, les questions d’immigration, d’asile, et de naturalisation à d’autres ministères.
Le choix du ministère de l’intérieur pour gérer les questions d’immigration, est un geste politique inverse et un gage donné à la frange la plus xénophobe de l’électorat.
L’exemple de la politique précédente atteste que la démocratie n’a rien a gagner dans cette orientation politique, in fine c’est toujours l’extrême-droite qui ramasse la mise des mauvais calculs électoraux.
Par un tel choix politique le gouvernement ne récupéra rien dans la frange xénophobe de l’électorat mais perdra tout auprès de ceux qui attendaient une gestion plus humaine des flux migratoires.
Le MRAP espère vivement que cette intégration de l’immigration au ministère de l’intérieur n’est que temporaire et qu’une nouvelle répartition des responsabilités interviendra , après les législatives, rattachant les questions d’immigration à d’autres ministères, en particulier celui des affaires sociales.
Paris, le 29 mai 2012.