Pour le Vivre ensemble - Contre la haine et le rejet de l’Autre
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Le MRAP partage l’émotion unanime suscitée par les crimes horribles, commis méthodiquement de Montauban à Toulouse. L’assassinat de sang froid de jeunes enfants, parce que Juifs, atteint par son horreur l’ensemble des citoyens de France et le MRAP qui s’incline à nouveau devant la douleur des familles.
Il se félicite de la rapidité de l’identification de l’auteur de ces assassinats dont les motivations qu’il aurait revendiquées constituent le summum de l’abomination et font peser un lourd danger.
En effet, la paix au Moyen Orient ou en Afghanistan ne pourra jamais être établie que par la justice et le respect du droit international. Ajouter la mort à la mort - et qui plus est la mort d’enfants - constitue un crime contre la paix, contre l’humanité : « Oeil pour oeil et le monde sera aveugle » disait Martin Luther King.
C’est pourquoi le MRAP poursuivra son inlassable combat contre le racisme, quelles qu’en soient les formes, quels qu’en soient les victimes et quels qu’en soient les auteurs.
C’est pourquoi il ne cessera de dénoncer les discours de haine et d’exclusion qui désignent à la vindicte publique des peuples ou des catégories de population : l’étranger, l’immigré, le Rom, le Comorien, le Juif, le musulman, le jeune des quartiers populaires,…et entretient dans notre pays un climat délétère favorisant les fanatismes de quelque nature qu’ils soient, avec le risque du passage à l’acte qu’ils comportent.
C’est aussi pourquoi il continuera à affirmer que la lutte contre le terrorisme ne peut se fonder sur une logique de guerre qui engendre inévitablement le cycle des haines et des rancœurs et conduit le monde à la catastrophe. La construction d’un monde de paix et de sécurité collective ne peut se fonder que sur le droit, la démocratie, la justice sociale, la fin des inégalités entre les peuples et les individus dans le monde.
L’insécurité, qui soudain se manifeste dans une violence destructrice, rejoint cette autre « insécurité » que sont le mal être social des quartiers populaires laissés à l’abandon, la casse de l’école, la peur du chômage.
Mais l’insécurité est également produite par celles et ceux qui jouent de la peur comme arme électorale : racisme, haine et peurs sont distillés comme un poison sournois qui risque dangereusement de finir par tuer le vivre ensemble, avant de tuer tout court.
Parce que le racisme - quelles qu’en soient la forme et les victimes, - défigure les valeurs de la République qui sont les nôtres, le MRAP en appelle, notamment en cette période électorale, à la vigilance démocratique, à la résistance citoyenne et aux mobilisations unitaires pour faire échec aux incendiaires, quels qu’ils soient.
Paris, le 23 mars 2012.
Il se félicite de la rapidité de l’identification de l’auteur de ces assassinats dont les motivations qu’il aurait revendiquées constituent le summum de l’abomination et font peser un lourd danger.
En effet, la paix au Moyen Orient ou en Afghanistan ne pourra jamais être établie que par la justice et le respect du droit international. Ajouter la mort à la mort - et qui plus est la mort d’enfants - constitue un crime contre la paix, contre l’humanité : « Oeil pour oeil et le monde sera aveugle » disait Martin Luther King.
C’est pourquoi le MRAP poursuivra son inlassable combat contre le racisme, quelles qu’en soient les formes, quels qu’en soient les victimes et quels qu’en soient les auteurs.
C’est pourquoi il ne cessera de dénoncer les discours de haine et d’exclusion qui désignent à la vindicte publique des peuples ou des catégories de population : l’étranger, l’immigré, le Rom, le Comorien, le Juif, le musulman, le jeune des quartiers populaires,…et entretient dans notre pays un climat délétère favorisant les fanatismes de quelque nature qu’ils soient, avec le risque du passage à l’acte qu’ils comportent.
C’est aussi pourquoi il continuera à affirmer que la lutte contre le terrorisme ne peut se fonder sur une logique de guerre qui engendre inévitablement le cycle des haines et des rancœurs et conduit le monde à la catastrophe. La construction d’un monde de paix et de sécurité collective ne peut se fonder que sur le droit, la démocratie, la justice sociale, la fin des inégalités entre les peuples et les individus dans le monde.
L’insécurité, qui soudain se manifeste dans une violence destructrice, rejoint cette autre « insécurité » que sont le mal être social des quartiers populaires laissés à l’abandon, la casse de l’école, la peur du chômage.
Mais l’insécurité est également produite par celles et ceux qui jouent de la peur comme arme électorale : racisme, haine et peurs sont distillés comme un poison sournois qui risque dangereusement de finir par tuer le vivre ensemble, avant de tuer tout court.
Parce que le racisme - quelles qu’en soient la forme et les victimes, - défigure les valeurs de la République qui sont les nôtres, le MRAP en appelle, notamment en cette période électorale, à la vigilance démocratique, à la résistance citoyenne et aux mobilisations unitaires pour faire échec aux incendiaires, quels qu’ils soient.
Paris, le 23 mars 2012.