Les étrangers sont aujourd’hui les premières victimes, mais comme souvent, la manière dont on les traite est révélatrice des méthodes qui sont déjà appliquées à d’autres ou le seront demain, qu’il s’agisse d’étrangers ressortissants de l’Union Européenne comme les Roms de Roumanie et de Bulgarie, de l’ensemble des populations précaires ou des simples citoyens.
Le collectif D’ailleurs nous sommes d’ici 67 et les associations signataires appellent à une
Conférence-débat
avec Violaine CARRERE du G.I.S.T.I.
(Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés)
le mercredi 21 mars 2012 à 20h15
(Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés)
le mercredi 21 mars 2012 à 20h15
à la Maison des Syndicats _ 1, rue Sedillot - Strasbourg
Associations signataires :
ATMF67, ATTAC Strasbourg, Cercle Communiste d’Alsace, EELV Strasbourg, JC67,Jeunes Ecologistes Alsace, MRAP Strasbourg, FSU 67, NPA67, PCF67, PCOF 67, UJFP-Alsace.
http://dailleursnoussommesdici.org/ |
Communiqué du MRAP
21 mars : journée mondiale de lutte contre les discriminations - Le MRAP lance un appel : non à une société racisée !
— Mots-clés associés : communiqués
A l’heure où le racisme vient encore de frapper de façon la plus ignoble qui soit en visant délibérément des enfants lors de l’attaque d’une école juive à Toulouse, le MRAP lance un appel solennel : non à une société racisée!
45 ans après la décision de l’ONU d’une Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, 40 ans après le vote par le Parlement français de la Loi instituant le racisme comme délit, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples s’inquiète des discours ouvertement xénophobes de l’actuelle campagne présidentielle.
Les vieux démons réapparaissent et les masques tombent : comme dans les années 30, l’étranger redevient le « bouc émissaire », à qui on attribue la responsabilité de tous les maux de la société. Pour le parti au pouvoir, c’est une tentative de masquer les échecs économiques et sociaux de 5 ans de gouvernement, pour l’extrême droite de faire oublier l’inadéquation de son « projet ».
Quand des responsables gouvernementaux tiennent des propos stigmatisants, quand certains media se font l’écho complaisant des dérapages verbaux, comment s’étonner de la recrudescence des actes racistes et de la banalisation du racisme au quotidien ? Comment faire reculer les discriminations que de tels discours semblent légitimer ?
L’immigration est vilipendée, les droits des migrants remis en cause – au mépris des engagements internationaux de la France qui a ratifié les conventions qui protègent les migrants et tout particulièrement les demandeurs d’asile.
Les projets de fichage ethnique – par le recensement, les statistiques ethniques - se dissimulent sous une prétendue volonté de mieux connaître les discriminations. Les statistiques ethniques ouvriraient la voie aux quotas.
Le MRAP refuse de tels « outils » qui contribueraient à construire des « races » et à aboutir à une société racisée.
Le MRAP lutte contre cette vision de la société française : les problèmes des banlieues sont les problèmes sociaux et politiques de la France, chômage, mal logement, la ghéttoïsation, l’inégalité d’accès à la formation. Ce sont les inégalités sociales, quelle que soit l’origine des personnes, qu’il faut dénoncer et combattre.
Une autre politique, une réelle volonté politique sont nécessaires pour faire reculer la « bête immonde » du racisme.
Paris, le 21 mars 2012.
45 ans après la décision de l’ONU d’une Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, 40 ans après le vote par le Parlement français de la Loi instituant le racisme comme délit, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples s’inquiète des discours ouvertement xénophobes de l’actuelle campagne présidentielle.
Les vieux démons réapparaissent et les masques tombent : comme dans les années 30, l’étranger redevient le « bouc émissaire », à qui on attribue la responsabilité de tous les maux de la société. Pour le parti au pouvoir, c’est une tentative de masquer les échecs économiques et sociaux de 5 ans de gouvernement, pour l’extrême droite de faire oublier l’inadéquation de son « projet ».
Quand des responsables gouvernementaux tiennent des propos stigmatisants, quand certains media se font l’écho complaisant des dérapages verbaux, comment s’étonner de la recrudescence des actes racistes et de la banalisation du racisme au quotidien ? Comment faire reculer les discriminations que de tels discours semblent légitimer ?
L’immigration est vilipendée, les droits des migrants remis en cause – au mépris des engagements internationaux de la France qui a ratifié les conventions qui protègent les migrants et tout particulièrement les demandeurs d’asile.
Les projets de fichage ethnique – par le recensement, les statistiques ethniques - se dissimulent sous une prétendue volonté de mieux connaître les discriminations. Les statistiques ethniques ouvriraient la voie aux quotas.
Le MRAP refuse de tels « outils » qui contribueraient à construire des « races » et à aboutir à une société racisée.
Le MRAP lutte contre cette vision de la société française : les problèmes des banlieues sont les problèmes sociaux et politiques de la France, chômage, mal logement, la ghéttoïsation, l’inégalité d’accès à la formation. Ce sont les inégalités sociales, quelle que soit l’origine des personnes, qu’il faut dénoncer et combattre.
Une autre politique, une réelle volonté politique sont nécessaires pour faire reculer la « bête immonde » du racisme.
Paris, le 21 mars 2012.